Un volume broché de 482 pages, au format 16 x 24 cm, illustrations. Couverture pelliculée en couleurs.
Ce volume réunit la totalité des articles d'un " médiéviste de la province ", comme il aime lui-même à se définir : études théâtrales, fruits de la recherche et complémentaires de la thèse sur Jean Michel, et des études littéraires qui sont la synthèse des cours dispensés de 1966 à 2001 aux étudiants niçois, inspirateurs auxquels l'auteur veut rendre hommage. Tournant le dos, sans les mépriser, aux interprétations modernes -structuralistes, mythiques, psychanalytiques-, redonne sa place à la liberté créatrice d'un écrivain médiéval engagé dans les problèmes religieux, politiques et sociaux de son temps, et fournissant des documents capitaux pour l'histoire des mentalités. Chaque article s'efforce de proposer une thèse, pour atteindre l'esprit des textes au delà de la lettre descriptive et philologique. Démarche ascétique plus que mystique car elle se heurte à la Vérité des auteurs et des oeuvres, inaccessible en ce monde comme l'était le Dieu de Saint Bernard souvent pris comme référence. Mais c'était une manière pour Maurice Accarie (MA) de rester fidèle à son Moyen âge (MA).